L'Atelier de Brocéliande
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[R.P.] Comment lui dire non ? ( Tiernvaël - Dôn - 15 Juil 2016 )

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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:16

Tiernvael.de.kerdren a écrit:


      Le silence est un conseiller Qui dévoile plus d'un mystère ; Et qui veut un jour bien parler Doit d'abord apprendre à se taire.Pour toi, toujours Alfred de Musset.



Les Prisonniers. (C'est la suite d'ici. On arrive bientôt à la fin.)



    Il se gratte machinalement le dos de la main puis toussote deux fois en regardant la terre poussiéreuse, l'air maladif. Puis il se frotte le bras en le repliant contre son ventre, se recroquevillant comme si tout allait mal. Ses dents se serrent puis s'ouvrent pour laisser passer un souffle entrechoquant les blanches canines. Le bras se contracte involontairement. Un frisson naît. Le vent ? Puis il baille.Le temps passe si lentement sur un banc, à attendre. A Guingamp comme ailleurs, Tiernvaël éprouvait cette sensation étrange mêlée d'envie et d'inquiétudes. Car sur ces lattes de bois inconfortables, il en attendait beaucoup de cet après-midi, de cet après baptême. Et pourtant il ne pouvait pas imaginer comment cela se déroulerait. Professionnelle en se prenant au jeu ? Confidente en lui livrant ses moindres secrets ? Mais dans chacun des scenarii qu'il imaginait cela finissait par une réponse négative. Parfois même elle n'osait pas le lui dire, d'autres elle le lui hurlait pour qu'il comprenne de la laisser tranquille. Pouvait-elle devenir violente ? Le secouer ? Le frapper pour le rendre plus détestable qu'il ne doit être à ses yeux pour l'avoir repoussé plusieurs fois déjà ? La haine coulant des ecchymoses ne tarderait sans doute pas à mener à une escalade fascinante digne d'un ballet de deux corps préférant se mener à un échec superbe par peur d'une faible victoire.Non. Il ne savait plus quel chemin prendre avec cette petite poupée qui ne faisait que lui dire non. Pas habitué à ce genre de comportements, il s'imaginait que l'histoire se répéterait inlassablement jusqu'à ce qu'il la brise en mille morceaux. Car également dans ses mauvais cauchemars éveillés, il voyait des scènes horribles où leur amitié s'entredéchirait pour n'avoir pas su s'ouvrir su quelque chose de plus grand qui transcendent leurs volontés contraires : lui qu'elle devienne sien, elle qu'il demeure son soutien.C'est-à-dire qu'elle l'a connu sous toutes ses formes : jeune et obéissant, amoureux d'une autre, charmant, moqueur, jeune et insultant, arrogant, fou et amoureux d'elle. Elle l'a vu sourire et en proie à la tristesse infinie. Elle se souvient de ses projets fascinants, de tout ce qu'il a fait pour elle, de ses bévues et de ce qu'il a fait de pire, ne le jugeant pourtant jamais publiquement. Trop peut-être pour qu'une part de mystère l'attire encore. Etait-ce juste ? Jusqu'où pouvait-elle affirmer le connaître ? Avaient-ils tenu leurs promesses de tout se dire ? De devenir le confident l'un de l'autre ? De rester meilleurs amis peu importe la distance ? D'entretenir cette relation si flamboyante pour peu qu'ils soient contact comme si en quelques instants l'alchimie se faisait et c'était tout comme s'ils vivaient quelque chose à deux.Il n'y avait rien de tout cela. Tiernvaël n'avait échangé que quelques lettres, quelques soirées et un peu plus d'heure en taverne ou autour d'un feu de bois avec elle. Cependant avaient-ils déjà vécu beaucoup plus avec quelqu'un d'autre ? Oui. Et ils en rêvaient encore, frissonnant dans leurs draps de la qualité de leur amour arraché. Et ils donneraient tout pour revivre ces passions sans pou autant connaître encore le goût amer et salé des défaites larmoyantes. Des rencontres d'embrasement de flamme, ça, ils en avaient connu cependant rien n'allumait un plus grand feu. Cela avait fait beaucoup trop mal.Son genou tressautait trahissant son excitation. Tac, tactac, tac, tactac. Elle pouvait se présenter à lui à tout moment sachant bien qu'il l'attendait dans les jardins. On ne passe jamais inaperçu dans la demeure d'une femme : on y égare toujours un peu de parfum ou le reflet chatoyant d'un collant vert pour qu'elle vous suive à la trace. Si peu patient, il ne savait que faire. Il avait déjà abattu tant de cartes sans que cela la fasse s'incliner, l'humour, l'abnégation, l'insistance et même la poésie. Tac. Que pouvait-il encore faire pour lui montrer qu'il était le meilleur ? Que c'était lui qu'elle devait choisir plutôt que de chercher - ENCORE ! - un mari en France, pour finalement se retrouver aux bras d'un Breton.Tactac. Ses mains lissèrent d'un geste ralenti ses collants provoquant dans son énervement un profond soupir d'aise. Il s'évadait se laissant porter par les fragrance qu'exhalaient les fleurs de Dana. Il n'était jamais resté bien longtemps à Guingamp, préférant de loin la maison briochine de la petite Bretonne. Il s'y retrouvait sur son lit à nouveau rêveur. Tac ... Plus loin un cri joyeux de Guénolé signifiait qu'il jouait. Son odeur se retrouvait un peu partout dans la pièce vide de présence féminine : elle avait emporté ses affaires. Seul son salon où ils avaient passé quelques moments à discuter avant de sortir pour une nuit à l'étoile lui donnait assez d'émoi pour la rendre pratiquement réelle. Elle lui manquait déjà.Autre décor. Nous sommes à Vannes quelques années plus tôt. Dôn parle mal et généralement au féminin. Tiernvaël ne se fait appeler encore que Tiernvael par commodité et joue l'amant de sa sœur. Touché par la naïveté de la gamine autant que par sa première préoccupation : se marier, il lui donne de faux espoirs en jouant sa venue à la falaise. De nombreux rires et des instants de complicité font naître entre eux un accord tacite : ils se feront à jamais du bien peu importe ce qu'en diraient les autres.Le même. Plus tôt encore. Le regard maternel se porte à l'extérieur alors qu'une petite main se pose sur le bras aimé. L'atmosphère est lourd de reproches. Il n'en a alors que faire de la petite et ne jure de la protéger que pour rassurer la Mère qui s'enfuit et récolte ainsi son indignation naissante. Il lui avait dit de ne pas partir, elle lui avait dit qu'elle reviendrait. Morte. Le voilà du haut de ses quinze années à assumer une promesse de vie en pleine perte d'équilibre.Le Soleil lui réchauffe les idées et il la voit, sa petite protégée, sur son estrade de campagne. Ses ducales durement gagnées sont le fruit d'un travail commun qui même s'il n'avait pas été à la hauteur de ses espérances dans une Bretagne assoupie par le poids estival, lui avait procuré des sensations nouvelles. Une page contrastée car s'il y perd son amour de jeunesse, y gagne l'amour de sa vie et se détache de cette amie par mésentente avec sa famille et quelques choix politiques, ils y font pousser quelques germes de leurs vies identiques. Comme si leurs troncs bien qu'enracinés trop loin prenaient la même direction. Leurs branches s'uniraient-elles pour ne former qu'un arbre unique ?Une nuit d'hiver. Sur la plage briochine. Cela fait quelques fois qu'ils ont essayé de se voir mais à chaque fois le temps manque. Un imprévu, l'envie ou même la peur rend cette volonté pieuse à l'état de projet. Après des semaines d'échecs répétés, de spleen inexplicable, ils se retrouvent sans mots à se dire. Les étoiles les bercent dans leurs couvertures et tête contre tête, ils partagent ce moment particulier qui l'avait façonné lorsqu'il les vivait avec sa mère. Sur les chemins de ses origines, la demoiselle s'effraie de ne pas être à la hauteur, de ne pas assez ressentir, mais il est toujours là pour lui dire dans un sourire que tout ira bien, que tout va bien se passer. D'autres nuits suivirent suivant le même modèle puis un aveu : elle avait tenté l'expérience avec Gwilherm.Un autre Soleil. Plus pâle celui-ci. Mélange sans doute entre les deux réminiscences : l'estrade en hiver. Le voilà qui est là pour elle alors qu'elle se présente pour diriger d'une main de fer dans un gant de velours ses terres. Une bien mauvaise idée en soi car si cela l'étouffe, son bol d'air frais reste tiernvaëlien s'occupant ainsi du maintien de son moral soit sur les chemins bretons, soit quand elle ne le prévient pas d'un départ impromptu dans son atelier héraldique. De profonds échec la font douter d'elle et la mène sur une route incertaine assurée par la main tendue par cet ami qui, en lui déclamant sa flamme le temps d'un poème, lui montre qu'il attend plus, mais qu'il sait être patient. Parfois.Ils avaient donc tout de même bien vécu, se dit-il en rouvrant les yeux légèrement embués de nostalgie mais nettement plus sereins. Mais voulait-elle, comme lui, davantage ? Jusqu'où montera-t-elle ?




[Looking at the same sky that we used to lay under
Are you thinking about the love that I took from us
When you close your eyes
Do you see me, love?
Am I keeping you awake?
Would you scare to fly?
Are you giving up?
When you know, you know, you know
You know that I'm coming back for you]
Coming Back for You - Maroon 5 - Album V


En regardant le même ciel sous lequel nous nous allongions
Songes-tu à l'amour que je nous ai pris
Lorsque tu fermes les yeux
Me vois-tu, amour?
Est-ce que je te maintiens éveillée?
Aurais-tu peur de voler?
Renonces-tu?
Quand tu sais, tu sais, tu sais
Tu sais que je reviens pour toi


Dernière édition par Amarante. le Jeu 27 Juil - 14:21, édité 1 fois
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:16

Don. a écrit:C'était amusant, divertissant, rassurant...

Puis les regrets viennent, l'humeur change alors. On ne rit plus, il n'y a plus qu'à regarder d'un air grave, cet échange épistolaire qui ne fait qu'enfoncer le clou un peu plus profondément, chaque jour qui passe, dans la poitrine de chacun.
Qu'allait elle faire ? Continuer cette mascarade qui n'a été construite que pour la survie ? L'espoir pour lui, l'indécision pour elle.
Car d'amour il n'a jamais été question, tout du moins pas le même qui l'anime, elle, lorsqu'encore, il lui arrive de songer à Gwilherm le regretté, ni pour cette folle passion qui la prend lorsqu'elle termine un soir et les suivants dans le lit du Salar. Mais peut être était-ce lui la véritable réponse à tous ses maux. Peut être était il devenu indécent d'espérer trouver à nouveau cet éclat du coeur, alors qu'à ses cotés se trouve depuis toujours ce jeune homme en quête d'Idylle imparfaite. Qu'était elle, sinon, ce qu'il souhaite ? Son amie, difficilement, son âme sororale... Presque, sa future peut être.

Ses pas empruntent le chemin la menant à Tiernvaël, étrangement elle ne peut s'empêcher de contrôler chacun d'eux. La cadence calculée donne à Dana une allure étrange lorsqu'enfin elle atteint le plus insistant des prétendants. Il ne semble pas à son aise, et c'est tout à fait compréhensible. De confort il n'y a pas, ni pour l'un, ni pour l'autre. Dans l'Eglise il ne fut guère salué, il était difficile de porter attention à chacune des personnes présentes, aussi douce soit elle pour le coeur de la jeune femme mais ici, il le fallait, il était nécéssaire de trouver une solution à l'amorçe de l'approche.
Est-ce cela le sort qui leur est réservé ? Trembler à la moindre rencontre, ne plus supporter ce naturel qui n'en est plus un ? A quoi peut il s'attendre... Chaque pensée torturée du blond inquiète Dana, et compromet fatalement ses actes futurs. Un effort est donc donné dans le but de ne pas sombrer bêtement dans le trop attendu. Mais que faire alors ? Que dire ? Pour ne pas non plus foncer tête baissée dans l'inédit perturbant ?

Face à lui, immobile et silencieuse, elle détaille de ses azurites, son camarade intemporel, celui qu'elle connait depuis si longtemps désormais.

Il est beau.
Beau de cette beauté dont on définit les femmes, cette élégance raffinée et souple qui attise les moqueries de bon nombre de sires qui eux, jurent uniquement par l'exposition d'une force acquise pour et par la guerre.
Il est si beau qu'elle serait capable d'en pleurer.
Depuis combien de temps n'était il plus breton, pour qu'en un instant, l'émotion des retrouvailles soit si forte ?

Elle est face à lui donc, faible et décidément ignorante de tout et soudainement chaque doute, chaque hésitation disparait pour ne laisser place qu'à une seule sensation, celle du bonheur. Le bonheur de pouvoir être lâche et de s'abandonner à un proche qui ne juge pas. Qui ne juge rien, malgré des agissements égoïstes et souvent inexplicables. Qu'il soit homme, femme, frère ou aimé, il est le meilleur et subitement les bras blancs de la Kerdraon s'écartent et viennent enlacer ce corps qu'elle trouve bien trop éloigné à son goût.

Une étreinte interminable s'en suit.
S'il ne lui reste plus que cinq doigts, c'est pourtant l'extrémité des deux mains qui pressent tendrement mais pleinement la voute dorsale du kerdren, alors que son visage mutin, lui, ne peut se résoudre à quitter la gorge claire et accueillante de cet être tant aimé.


Tu m'as manqué.

Le souffle court et les paupières closes, la courtisée n'ajoute pas un mot de plus.
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:16

Tiernvael.de.kerdren a écrit:[I'll be your sun and your moon tonight
I can be whatever you like
I was alone but I'm ready to feel
I wanna show you my feelings are real, yeah


All this time I've been living it up
And every night I'd be falling in love
But I'm finally seeing the light
Falling in love with you every night
Yeah]
New Love - Maroon 5 - Album V


Surprise. Elle est là. Et qu'elle sent bon ! Le jeune homme hume la fleur qui l'embrasse avec tant de passion. Il aurait pu passer des heures à commenter la fragrance qui vient jusqu'à animer le plus profond de son être : lui donnant l'impression d'avoir le souffle court et le cœur battant fort.
Ses bras se referment naturellement sur elle, la serrant contre lui.
Son corps chaud contre le sien, sa poitrine se pressant sur son torse, ses cheveux caressant délicatement son cou, ses doigts s'enfonçant dans son dos, l'étoffe de sa robe contre ses mains, son odeur tant attendue ; il profite les yeux clos.

Et si elle disait non ? Serait-ce la fin ?
Aurait-il l'envie de voir ce banc aux allures de Cène brûler ?
Voudrait-il observer les terres guingampaises ne plus fleurir après des mois de ravages colériques ?
Exigerait-il qu'elle hurle sa pénitence au sein d'un brasier consumant sa peau si douce et son âme si tourmentée ?


Non. Assurément il ne s'imaginait pas cela. Il ne pensait à rien au creux de ses bras comme pour ne pas froisser le temps.
Il n'osa même pas dire un mot, pas même répondre à son aveu dont il aurait pu tirer des conclusions bien trop hâtives.
C'est que pour l'avoir fréquentée, et toujours courtisée, il savait que rien n'était fait.

Et si aujourd'hui était l'aboutissement ?
Si seulement elle pouvait lui dire oui et qu'une fois pour toute cela soit réglé entre eux deux ?
Ne pouvait-elle pas se rendre compte qu'il est tout ce dont elle a besoin : stabilité, passion, compréhension, humour, joie, refuge ?

Non. Assurément elle ne le pouvait pas. Elle devait encore s'imaginer le garçon rieur qui était tout amoureux de sa sœur.
Ne se souvenait-elle pas qu'à cette époque elle était encore plus petite mais que déjà quelques uns de ses regards se détournaient de la rousse dont elle était tant jalouse ?
Étrange palimpseste que la mémoire où certains mots si futiles restent ancrés comme dans du marbre et d'autres n'osent jamais se coucher.


Et pourtant, s'il avait voulu qu'elle reste à jamais contre lui tant il se sentait bien avec elle, il interrompit cette longue preuve d'un amour inconditionnel en frottant légèrement son dos.
Rouvrant les yeux sur elle, car n'oublions pas qu'il ne l'a pas encore vu, il lui offre son plus beau sourire : de la joie sublimé par des yeux rieurs. Il semble tout bonnement heureux de la voir.
D'ailleurs il le lui dit :

Tu es radieuse, Dôn ... d'une voix suave.

Elle sait alors que tout a commencé. Les règles ne sont pas définies mais le jeu est lancé.
Comme si ce n'était pas le cas, il désigne une place proche de lui tout en lui demandant :

Tu veux faire ça ici ? Comment veux-tu que l'on procède ?


Oui mais non, il est comme en terrain ami : tout ceci il se l'ai déjà imaginé mille fois alors il reprend même avant qu'un son se soit épanoui entre ses délicieuses lèvres carmins.
Tu penses pas, petite Dana, que ses rêves autant réveillés qu'endormis s'étaient tournés vers cet instant crucial.
Ces quelques quarante cinq minutes qui lui permettront de se vendre et de confirmer l'avis de la Brune sur son meilleur prétendant.

Tu me présentes tes attentes ? Puis c'est à moi de t'expliquer ce que je recherche et tu me poseras des questions si tu veux davantage de détails.
Si tu veux me mettre en situation, par exemple.


Sa tête se pencha à gauche pour savoir si cela lui convenait.
Feignant la surprise à la perfection, il acheva :

Aw. Et après j'aurais un cadeau pour toi, bien entendu.


Souviens-t'en.




Je serai ton soleil et ta lune ce soir
Je peux être ce que tu veux
J'étais seul mais je suis prêt à ressentir
Je voudrais te montrer que mes sentiments sont réels, ouais


Tout ce temps je me suis défoulé
Et chaque nuit je tombais amoureux
Mais je vois enfin la lumière
Tomber amoureux de toi toutes les nuits
Ouais !
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:17

Don. a écrit:Difficile séparation des corps.
Et pourtant il est nécéssaire de cesser tout rapprochement physique afin d'utiliser pleinement la parole et s'exprimer sur le thème de leur rencontre. Dôn n'a pas envie, aucune putain d'envie, d'entamer ce fameux sujet qui les sépare un peu plus à chaque fois.
Comment veut il qu'elle procède ? Elle n'en sait rien elle même. Elle ne sait plus rien. D'ailleurs, elle ne sait jamais rien, s'en est désolant !

Mais puisqu'il le faut, la silhouette féminine s'éloigne et prend place lentement, sur le banc à proximité. Il fait encore bon et pourtant l'angoisse fait frémir Dana.
Soudainement, alors qu'elle réfléchit à une manière d'aborder et d'amorçer cette conversation, une image lui vient en tête. Ses années possibles aux cotés de Tiernvaël. Ils ont déjà vécu beaucoup, mais que deviendraient ils une fois véritablement ensemble ? Serait elle une épousée enviée ? Dans une longue robe d'un bleu aussi époustouflant que celui de son premier mariage ? L'embrasserait il avec fougue, ou hésiterait il par pudeur et désir de prolonger le plaisir... Ils habiteraient ensuite dans son manoir, ou en Anjou, chez lui. Ou peut être seraient ils complètement séparés , permettant à tout un chacun de faire ce qui l'enchante avec qui lui plait. Se retrouveraient ils par la suite, dans leur propre petite demeure, simple et charmante à souhait ? Ce genre de chaumière à l'accueil chaleureux et évident. Une porte, une fenêtre de chaque coté et un jardin fleuri où courent les enfants aimés et désirés. En auront ils ? Lui ferait il l'amour, chaque jour, comme s'il était le dernier ? Ou tout simplement, l'affection prendrait elle pas sur le charnel et la passion ? Et enfin, leurs mains, tâchées de brun, torturées de plissures seraient elles encore liées, lorsque l'ankou annoncera son approche ?

Que pouvait elle voir, là, en observant ce garçon visiblement épris.
Un avenir commun, ou une brisure à extérioriser enfin ?

Les mains croisées sur ses genoux, elle triture du bout des doigts le tissu de sa robe. La parole ne vient pas, les questionnements se poursuivent.

Equemont ? Qu'en fait il ? Ils se connaissent, cela fait une différence conséquente.
Pourquoi se lier, alors qu'ils le sont déjà, d'une certaine façon ?


Non.

Non, elle ne lui présentera pas ses attentes, non il n'est pas ici pour faire ses preuves, ils sont là pour écrire une nouvelle page de leur histoire. Une page qui laissera soit place à un nouveau chapitre, ou poursuivra simplement le passé vécu en communion.


Veux tu réellement m'épouser ?


Est-il conscient que cela ne changera sans doute rien à ce qu'ils sont déjà ? Quel interêt alors ?

Le banc approprié il y a peu est déjà abandonné pour qu'elle puisse lui faire réellement face. Pour que le visage couvert d'éphélides ne soit plus qu'à quelques centimètres de celui de Kerdren.
De loin, il aurait été facile de confondre cette approche avec celle d'un baiser.
Les lèvres de la jeune femme s'avancent non par pour embrasser mais pour lui murmurer.


Sais-tu seulement si tu n'as pas une tout autre envie ?
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:17

Tiernvael.de.kerdren a écrit:



    [Woke up sweating from a dream
    With a different kind of feeling
    All day long my heart was beating
    Searching for the meaning

    Hazel eyes,
    I was so color blind
    We were just wasting time
    For my whole life
    We never crossed the line
    Only friends in my mind
    But now I realize,

    It was always you
    Can't believe I could not see it all this time, all this
    time
    It was always you
    Now I know why my heart wasn't satisfied, satisfied
    It was always you, you
    No more guessing who
    Looking back now I know it was always you, always you

    All my hidden desires
    Finally came alive
    No, I never told lies
    To you so why would I
    Start tonight

    Hazel eyes,
    I was so color blind
    We were just wasting time
    For my whole life
    We never crossed the line
    Only friends in my mind
    But now I realize,

    It was always you
    Can't believe I could not see it all this time, all this
    time
    It was always you
    Now I know why my heart wasn't satisfied, satisfied
    It was always you, you
    No more guessing who
    Looking back now I know it was always you, always you

    (Aah, yeah, you, you, you, always you, you, you)

    Woke up sweating from a dream
    With a different kind of feeling

    It was always you
    Can't believe I could not see it all this time, all this
    time
    It was always you
    Now I know why my heart wasn't satisfied, satisfied
    It was always you, you
    No more guessing who
    Looking back now I know it was always you, always you

    It was always you]
    It was always you - Maroon 5 - Album V




    Non ? Mais c'est quoi leur problème dans cette famille ? Les sourcils se haussent d'incompréhension puis se froncent. Concentration et indignation.
    Ne sont pas toujours à tout refuser ? Combien de non a-t'il entendu de ces gens ? Et cela ne s'arrête pas seulement aux Kerdraon. Non, c'est générationnel. Tout le monde refuse à son prochain ce qui pourrait le rendre heureux.
    Ne voit-elle pas qui la regarde à en crever ? Qu'il la dévore des yeux même si son sourire en coin essaye de détendre l'atmosphère ?
    Légèrement il expire alors qu'elle lui coupe le souffle. Ses yeux s'écarquillent, son front se plisse et instinctivement il plonge son regard dans le sien.
    Qu'elle paraît douce et aimante. On dirait qu'elle n'a jamais vu d'hommes de sa vie et qu'elle cherche son futur en lui comme si elle était perdue dans le passé.
    Il aurait tant de choses à lui dire. Tant de façon de lui faire croire qu'il l'aime éperdument car son seul salut se trouve dans ses bras. Car ils se sont toujours compris, pardonnés et jamais ils ne se sont jugés. Car ils possèdent déjà une relation si spéciale mêlant la complicité du jumeau, la passion de l'amant et l'abnégation du mari. Car en dépit des personnes, des kilobinious et même de la tension bretangevine, ils s'aimaient. Pourrait-elle dire non à cela ?
    Au lieu de cela, il ne dit mot.


    Il la regarde qui s'approche et distille son venin amoureux au bord de ses lèvres.
    Tout en lui, même des fourmillements dans le dos, le pousse à achever l'infime espace entre eux deux.
    Cette fine couche d'air tumultueuse où se mêlent deux haleines complémentaires mais deux vents contraires. Elle le doute, lui la certitude.
    Ses yeux pourraient se fermer à nouveau dans une union parfaite et ils pourraient sous le soleil prouver leur amour sans la moindre pudeur, juste la volonté de vivre l'instant qu'ils ont toujours rêvé.
    Imperceptiblement son cou se raidit et sa tête tremble d'un rien. Il se contrôle du mieux qu'il peut et pourtant en son coeur se déroule le plus formidable des assauts.
    Des centaines d'émotions différentes se déploient et forcent à leur tour les portes d'artichaut.
    Parfois violentes, parfois insidieuses, elles prennent l'espace d'une seconde le contrôle du jeune homme si bien qu'il ne fait rien à part écouter les oiseaux chanter à l'issu de la question ultime.


    Dans son instant le plus sincère, la voix à demi brisée qui se raccommode dès les premiers sons, le Collanté répond :

      Oui, Dôn, je le veux. Il n'y a rien d'autre que je veux davantage sur cette Terre. Je veux te voir souvent et te rendre heureuse chaque jour. Je veux que l'on se dise tout. Nos moindres passions, chacune de nos émotions. Je souhaite que tu trouves en mes bras le refuge qui te protège du mal. J'aimerais que l'on vive des passions déchirantes qui nous font rester éternellement jeune. Et pourtant je désirerais qu'on se laisse vivre librement en parfaite confiance. Je voudrais que pendant des siècles on chante encore notre amour tant il fut beau, compréhensif et partagé.


    Il se mordille la lèvre. Avait-il trop parlé ? Il rosit légèrement, baisse la tête sans s'en rendre compte puis il remonte son regard vers ses azurines.

      Dana, je ne sais pas comment te le dire plus simplement : je t'aime de tout mon être.


    D'énormes coups de marteau vrillaient sa poitrine alors qu'une étrange sensation lui faisait croire qu'il avait autant bien fait que mal fait.
    Comment pouvait-elle réagir à une telle demande alors qu'elle n'était pas tout à fait complète ? S'attendait-elle déjà aux fiançailles ? Le voulait-elle à genoux, à ses pieds pour lui présenter un symbole d'union ?
    Ou se contenterait-elle de mots pour celui qui sait si ardemment en jouer et s'est violence à créer tout ce monde pour elle ?
    Pourquoi mettait-elle tant de temps à répondre ? L'aimait-elle en retour ?
    Pitié, réponds vite car tu risques de te retrouver d'une minute à l'autre avec un Tinou sur les genoux, à gérer.


    Embrasse la, idiot !




Je me suis réveillé d'un rêve en sueur
Avec un sentiment différent
Toute la journée mon coeur battait,
Y cherchant un sens

Des yeux noisette, j'étais si aveugle
On perdait simplement du temps
De toute ma vie je n'ai jamais franchi la frontière
Nous étions seulement amis pour moi
Mais maintenant je réalise

Que ça a toujours été toi
Je n'arrive pas à croire que je ne l'ai pas vu avant, tout
ce temps
Ça a toujours été toi

Maintenant je sais pourquoi mon coeur n'était pas comblé
C'était toi, toi
Plus besoin de chercher
En regardant maintenant je sais que ça a toujours été
toi, toi

Tous mes désirs cachés ont enfin pris vie
Non, je ne t'ai jamais menti alors pourquoi commencerai-je?

Des yeux noisette, j'étais si aveugle
On perdait simplement du temps
De toute ma vie je n'ai jamais franchi la frontière
Nous étions seulement amis pour moi
Mais maintenant je réalise

Que ça a toujours été toi
Je n'arrive pas à croire que je ne l'ai pas vu avant, tout
ce temps
Ça a toujours été toi
Maintenant je sais pourquoi mon coeur n'était pas
satisfait
Ça a toujours été toi, toi

Ça a toujours été toi, toi
Plus besoin de chercher
En regardant maintenant je sais que
Ça a toujours été toi, toi

Je me suis réveillé d'un rêve en sueur
Avec un sentiment différent

Ça a toujours été toi
Même si je ne l'ai pas vu avant, tout ce temps
Ça a toujours été toi
Maintenant je sais pourquoi mon coeur n'était pas comblé

Ça a toujours été toi, toi
Plus besoin de chercher
En regardant maintenant je sais que
Ça a toujours été toi, toi
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:18

Don. a écrit:... tant il fut beau, compréhensif et partagé...

Etait il seulement partagé ?
Elle n'avait aimé qu'un seul homme de tout son soûl et désormais les miettes de ce qu'il restait étaient toutes dévouées à Equemont, malgré le manque flagrant de démonstrations affectives de cet homme dont elle doutait de pouvoir conserver son inclination bien longtemps.
Tiernvaël lui, savait exprimer ce qu'il ressentait. Il expulsait l'amour comme on hurle sa haine, et c'était beau, si beau que même sans l'aimer, il était difficile de ne pas céder à de telles avances.

Troublée au possible, Dôn écoute la longue déclaration de cet ami qui lui veut du bien.
Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer combien il est difficile pour le Kerdren de ne pas la saisir et lui baiser les lèvres jusqu'à en crever, et c'est justement en tant que spectatrice de cette torture que Dôn commence à souffrir tout autant que le condamné. Il serait sot de confondre un désir soudain avec de l'amour, mais après tout, quelle jeune femme ne craquerait pas devant une telle déferlante de bons sentiments ?

Débacle du palpitant, qui semble vouloir sortir du poitrail de la demoiselle qui pour éviter toute sottise, tente de maitriser ses sens.
Il le faut, il lui faut...

Faire mourir cette ouïe qui dangereusement se laisser influencer par la mélodie abusive et maitrisée du blondin.
Oublier la sensation du toucher, afin de ne pas espérer ce rapprochement qui ferait d'elle une nouvelle âme perdue.
priver ses narines d'une quelconque chance de pouvoir s'abandonner aux effluves masculines tantôt inspirées.

Et pourtant, les poumons réclament cet air inespéré,
Sa main se désire aventureuse d'une nuque offerte,
Tout son est finalement le bienvenu, qu'il susurre, qu'il chante ou lui hurle, mais qu'il dise, qu'il exprime une nouvelle fois tout ce qu'elle aime entendre.

Que ce soit réciproque, ou non, pourquoi n'aurait elle pas le droit elle aussi à ce plaisir d'être ainsi voulue, désirée ? Pourquoi serait elle la seule à hésiter et se refuser une histoire sans lendemain certain ?

Toutes ces interrogations, ces hésitations provoquent l'ivresse.
l'ivresse du mal, qui la pousse alors à accomplir un acte qui devrait être manqué et pourtant... C'est une bouche gourmande et franche qui vient rejoindre sa jumelle. L'émoi est là, elle baise ces lèvres qui ne demandent qu'elle. Goûte, partiellement d'abord, avant de plonger dans cette envie incontrôlable. Mordre, insister. Epouser.
Les mèches blondes se mêlent aux brunes, les yeux restent mi-clos comme pour ne pas oublier cet instant, qui pourrait bien être le dernier.
Car ce que Dôn offre, souvent elle le reprend au centuple, et une fois de plus, l'affirmation est vérifiée, une main qui plus tôt s'était niché au creux d'une nuque claire abandonne brusquement son hôte. Ses lèvres, encore gonflées de plaisir s'éloignent et le regard précédemment enflammé s'éteint pour ne laisser place qu'aux doutes et aux regrets. Aller plus loin serait se trahir, ce serait.. Le trahir aussi.

Tout n'était que silence et oubli, et la voilà qui vient ajouter là, on ne sait pourquoi, des paroles qui viendront assurément tout gâcher.


Je ne sais pas.

Il savait qu'elle ne recherchait pas l'amour, et le condamner à épouser une femme éprise d'un autre n'était certainement pas le sort le plus généreux à offrir au jeune angevin.

Je ne sais plus.
Laisse moi Tiernvaël.


C'est tout ? C'était vraiment tout ?

Pour l'instant.
S'il te plait...
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:18

Tiernvael.de.kerdren a écrit:[Chances are we are the same;
Against the odds, against the grain
We lean, like gardens toward light,
But we wait, like evening for night,
Don't we?

Chances are we are alike;
Against what better judgement writes
We ache like children for love,
For a purpose worthy of
Such a noble aim,
Such a noble aim,
Such a noble aim as love.]
Sleeping at Last - Noble Aim.


Il se pourrait que nous soyons pareils;
Contre toute attente, à contre courant
Nous nous penchons comme une jardin vers la lumière
Mais nous attendons comme le soir pour la nuit
N'est-ce pas ?

Il se pourrait que l'on se ressemble
Contrairement à ce que de meilleurs avis en disent
Nous nous languissons de l'amour comme des enfants
Pour un objectif plus utile
D'un si noble but
D'un si noble but comme l'amour.




    Choc. Quel choc doucereux que celui de lèvres timides qui s'écrasent sur leurs homologues s'étirant en un sourire satisfait.
    Il avait gagné. C'était lui, son futur mari. Au diable Equemont, les souvenirs de Gwilherm et tout le reste ! A présent, c'était lui. Elle penserait à lui lorsqu'elle voudrait un homme pour éduquer ses fils. Elle songerait à lui quand son corps se tendra sous la douce étoffe de ses rêves fiévreux au beau milieu de la nuit. C'est à lui que tout son être se dévouera pour former un amour doux, passionné et réfléchi.
    Fêtant sa victoire, les yeux se referment pour ouvrir la communion d'un monde à deux où chacun laissera sa petite touche.
    Légère pression ici, quelques coups de pinceau là. On retrouve également des mordillements engageant des teintes qu'il ne s'empêchait toutefois pas d'espérer.
    L'encre se mélange et forme sur la palette de leurs émotions les plus belles couleurs formant au centre du blanc de la toile dentée un jeu de nuance n'ayant rien à envié aux arcs-en-ciel les plus inspirés.
    Les corps se resserrent, ses mains se posent dans son dos et l'attire à lui, la pressant contre son torse raidit sous la calcination de leurs souvenirs d'enfance. C'est qu'il lui aurait bien fait l'amour sur un lit de cassiopées rosissant de l'aventure de leur maîtresse.
    Elles dessinent les contours de voyages encore inconnus. Les souffles s'accélèrent comme à l'approche d'un changement de mouvement d'orchestre. Les percussions dans ses tempes et contre leurs cœurs resserrent l'instant comme un nœud dans sa gorge, lorsqu'elle laisse fondre l'amour luisant baignant dans la plaie d'une puissance mordante.


    Choc. Envolés les sentiments du moment, les attentions et tout le reste.
    Il déglutit. Allait-il réagir avec véhémence ? Allait-il s'enfuir en pleurant qu'elle n'est qu'une salope à ainsi jouer de lui ?
    Sa bouche se referme sur cette fausse note amère crispant sa mâchoire dans un léger choc d'incisive.
    Les ténèbres les protégeant dans leur escale à Cythère se dévoilaient comme on ouvre les volets sur les belles évasions nocturnes de l'âge tendre.
    Et petit à petit la rancœur pourtant solide d'un tel affront laissait place à la tiédeur de la compréhension lumineuse.
    Ils se détachèrent et instinctivement il se leva, la regarda un dernier instant.


    Oui, se contenta-t-il de répondre alors qu'il se repenchait vers elle afin de remettre en place dans une douceur infinie une mèche de cheveux, naufrage de l'abîme amoureux dans lequel il avait voulu la noyer.


    Les doigts s'échappèrent à l'issue de cette ultime caresse et il tourna les talons.
    Hors de sa vue, en plein intimité et pourtant chez elle, il se colla au mur de l'entrée des jardins, exultant dans un soupir profond la tension du désir qui étirait son corps le long de la pierre froide.
    Son souffle reprit la cadence du temps voulu et tant rêvé, et finalement vécu.
    Les sensations fourmillèrent alors en une seconde. Il sentit que ce fut trop. Tout s'arrêta net.
    Il remit en place sa tenue et reprit contenance en s'assurant d'un bref regard que personne ne l'avait vu être en proie à de telles émotions.


    Son esprit revint alors. Il saisit la chance offerte par Dôn pour réaliser sa promesse.
    Des mèches blondes sortirent de la pénombre pour s'assurer que la demoiselle était encore sur le banc et ni une ni deux il s'en alla vers ses appartements.
    Guingamp, il connaissait. Peu certes car il avait toujours préféré la maison briochine à ce grand vide ou encore à la sensation d'être comme un cheveux sur la soupe à Brélidy malgré l'hospitalité d'Amarante.
    Veillant à croiser le moins de monde possible, il se frayait un chemin discrètement jusqu'au bureau de l'Officier bretonne.
    Non, il n'allait pas espionner la Bretagne bien qu'il en savait plus qu'il ne devrait de part son statut d'ancien duc.
    Non. Il était là pour affaire de cœur et de raison. Il ne le savait que trop, son ancienne terre s'était beaucoup trop éloignée de ces choses là.
    Heureusement, la porte ne grinça pas et il s'engouffra à l'intérieur avec l'agilité féline qui amuse tant certains rustres.
    Prêtant attention à faire le moins de bruit possible tout en mettant ses sens en alerte afin d'être prévenu au plus tôt d'une arrivée non voulue, il s'empara d'une plume qu'il trempa rapidement dans l'encre.
    Il n'avait pas le temps. Il écrivit rapidement les mots qu'il avait choisi sur le trajet. La trame et l'idée de départ s'étaient façonnaient depuis l'Anjou mais c'est contre son sein et en découvrant la beauté immaculée de la noble bretonne que son génie s'échappa.
    Là, il n'avait plus qu'à laisser courir le noir de ses petits sons sur le vélin.
    Quatorze vers plus tard, il était dehors en quête de la chambre féminine. Il fallait faire vite car c'était bien là qu'elle se rendrait afin de regagner sa quiétude et surtout analyser sa demande.
    Une fois à l'intérieur, il n'osa pas jeter un coup d'oeil à l'intimité de la jeune femme. Il extirpa un flacon de parfum de ses collants et en abonda le poème qu'il laissa sur l'oreiller.


      Je te l’avais dit et, je te l’avais promis.
      Mes poèmes ne sont même pas à demi
      Ce que j’ai eu l'heur de t'avouer ce jour ci.
      Mais celui-ci, c’est à toi que je le dédie.

      A toi ? Plutôt à nous ; Et quel nous, magnifique !
      Moi, te tenant embrassée, au creux de mes mains.
      Toi, que je ne supporte plus de voir si loin.
      Nous, en ce passage d'empreinte mirifique.

      Cette chaleur berçante me manque déjà !
      Triste vie, si je n’ai plus le droit aux douceurs
      De ce lieu si cher à mon trop tendre cœur.

      Ce pays qui est le nôtre, où toi et moi
      Vivons encore mieux que de fastueux rois.
      Cet eldorado qui s’ouvre sur tes doux bras.


    Mais soudain un bruit. Gast ! Il fila sous le lit.



[I got these feelings for you
And I can't help myself no more
Can't fight these feelings for you
No, I can't help myself no more
I, I... I, I.... I, I....

You and me let's go all night
Going so high, we f*ck the sky
Come with me now, f*ck that guy
(Look at her, look at her oh)
Now you flash that sexy smile
And tell me I've got to wait a while
And it makes me lose my mind
(Look at her, look at her oh)]
Feelings - Maroon 5 - Album V


J'ai ces sentiments pour toi
Je ne peux plus m'empêcher
Je ne peux pas combattre ces sentiments pour toi
Non, je ne peux plus m'empêcher
Je, je... Je, je... Je, je...


Toi et moi allons-y toute la nuit
Monter si haut, on défonce le ciel
Viens avec moi maintenant, au diable ce gars
(Qui la regarde, la regarde oh)
À présent tu t'illumines de ce sourire sexy
Et me dis que je dois attendre un peu
Et ça me fait perdre la tête
(Regarde-la, regarde-la oh)
Amarante.
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:18

Don. a écrit:Tout d'même, c'pas sérieux.

Le son provient d'une voix douce, et posée. Elle est émise par un bout de femme légèrement plus grande que Dana, mais de carrure bien plus imposante, le genre de femme dont il est déconseillé de venir chercher des noises.
Mélodie de son prénom est la meilleure amie de Lucille, présentement là, aussi, et qui lui donne la réplique.


De quoi je me mêle? Contentons nous de ranger au plus vite et de partir nous coucher, j'ai mon Phanou qui m'a promis une belle surprise ce soir.


Lucille est bien plus grande, trop grande dirait beaucoup. Maigre à en faire peur, c'est une grande gueule qui ne ferait pas de mal à une mouche. Ses pas sont pourtant lourds. Lourds de moucher les gosses des autres, et les siens. Lourds de traîner toute la journée à la recherche de tel objet pour le bonheur de môdame. Lourds de n'avoir jamais le temps de s'asseoir et savourer un délicieux repas en compagnie de Phanou, son mari depuis bien des années déjà, qui lui s'occupe de l'extérieur des jardins, plus précisément, la centaine de plants de Framboises qui impose à chacun, un épuisement sans limites car il faut le savoir, Dana n'accepte pas qu'un seul plant soit laissé à l'abandon, puisqu'ils viennent tous de Gwilherm. Blasphème ce serait, de laisser pourrir un présent marital, qui vaut plus que tout ce qu'elle possède.


J'ai bien vu j'te dis. Il y avait là un grand garçon, blond, vers l'banc. Et c'était pas l'Quemont. J'en suis pour sure !

Souffle exaspéré de Lucille.

J'te le répète ! De quoi ne me mêle? Qu'est ce que ça peut donc t'faire ? Elle fait bien ce qu'elle veut de ses dix doigts la pauvre fille.

Petit rire gras, de la grasse.

Cinq !

Quoi Cinq ?

Bah Cinq doigts qu'elle a ! Bin sûr !


Rire de la crécelle.

Bwouiihhihihi, j'suis bèèète !


Une s'avance.
Tiernvaël, d'où il se trouve, peut aisément remarquer que les pieds sont ronds et débordent de leurs souliers tant ils sont gonflés.
Le silence s'impose étrangement et c'est une autre paire de sabots qui vient rejoindre les premiers. On sent des corps qui s'agitent, sans que les petons ne se détachent du sol, ça discute vraisemblablement par signaux. Pourquoi ?


J't'avais dit qu'elle l'avait embrassé !


Mélo, repose ça, si Dan...

La porte s'ouvre en fracas.
La kerdraon vient de pénétrer dans ses appartements, et ne semble pas étonnée de trouver là deux de ses servantes qui gloussent bêtement devant son oreiller.


Vous n'avez pas terminé ?


La bête à quatre pattes s'éloigne de la couche comtale afin de se diriger vers la nouvelle silhouette à l'entrée de la pièce.


C'est qu'on allait changer vos linges votre grandeur et c'qu'on a trouvé ça et...

La lecture s'enclenche.
Est-il possible que le Kerdren remarque à quel point la comtesse est touchée par ce qu'elle découvre à chaque ligne parcourue ?
L'intensité du baiser, puis celle de l'écrit, il lui était difficile de contrôler les tremblements qui soudainement viennent lui prendre les bras, puis les jambes. Lucille heureusement est à coté, grande comme elle est, il lui est facile d'enlacer Dana et de la soutenir comme il se doit.
Mélodie, quant à elle, jubile d'assister à pareille scène intime. C'est qu'elle en a un elle aussi de "Phanou" mais il est si con qu'il ne sait pas aligner deux lignes sans perdre une dent tant conjuguer des verbes lui fait violence. Son collanté à la comtesse, dès demain elle se le croque ! Pour sûr qu'il ne resterait pas longtemps aussi vierge qu'il en a l'air le bellâtre.


Rangez cette lettre dans ma commode.
Vous y trouverez une b...


Une boite en bois de rose !


Comment tu sais ç.. Mais fichtre, je t'interdis de lire mes courriers, tu m'entends ? Range ça et ne t'avises pas d'aller fouiller une nouvelle fois dans mes affaires.

Regard réprobateur de Lucille envers Mélodie.
La grosse va donc ranger le courrier et trottine jusqu'à la porte d'entrée, reprenant place aux cotés de sa comparse.


Qu'importe les draps, vous pouvez disposer. Trugarez mesdames. Et bonne nuit.


La lourde se ferme, laissant là, une jeune femme complètement paumée.
Il était déjà difficile de ne pas faire pire que l'état d'indécision dans lequel elle se trouve quotidiennement et pourtant... Le blondinet avait réussi à la perdre.

D'un pas nonchalant, la silhouette égarée se dirige vers la chaise qui lui sert habituellement à reposer ses vêtements une fois la nuit tombée, mais ce soir là, c'est elle qui s'y affale. L'air indécis.

Au bout de quelques instants de réflexion, la jeune femme fait appeler.
Elle est toujours habillée, et semble même ajouter quelques couches à son accoutrement, allait elle quitter les lieux ? Là ? Alors que la nuit tombe ?
Vraisemblablement, car lorsqu'elle actionne la poignée de sa porte, un long murmure se fait entendre.



Ne m'en veut pas.
Ret eo kaout kred d'an hunvreoù, ya...
Mais comme il est signifié, ma devise reste...

Ken ar bed all.


Elle disparait rejoindre l'homme à qui elle a fait la promesse de revenir avant son départ de Bretagne. Elle lui a juré et cette faute commise avec son ami - car oui ce baiser est malgré tout une faute, bien que délicieuse - fait trembler Dana d'effroi et de culpabilité.
Ce soir elle se donnera toute entière à Salar, elle lui demandera, par un seul regard, de lui faire l'amour comme il ne le lui a jamais fait, une fois, puis deux, et enfin, quittera ses terres le temps d'un voyage. Un voyage qui se voudra long. Pour tenter d'oublier ce qui est inoubliable, un baiser au goût troublant.






[hrp]
Ne m'en veut pas,
Il faut croire en ses rêves, oui...
Mais comme il est signifié, ma devise reste...

A dans l'autre monde.[/hrp]
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Message par Amarante. Jeu 27 Juil - 14:19

Tiernvael.de.kerdren a écrit:[If you respect me
Don't protect me
You can tell me, I can handle it
Stop pretending, cause we're going down
If you let go, then just let go
It's disrespectful how you've handled this
Never ending, kinda round around

I lie to my heart cause I thought you felt it
You can't light a fire, if the candle's melted
No you don't have to love me
If you don't wanna
Don't act like I mean nothing
But if you're gonna
Well, when you're better off

Unkiss me, untouch me
Untake this heart
And I miss this
Just one thing
A brand new star]
Unkiss Me - Maroon 5 - Album V


      « Si un de tes rêves devaient se briser en mille morceaux, n’aie pas peur de reprendre un de ces morceaux et de recommencer. »L'Optimiste.



    clic.


    Qu'il fait sombre ici bas. Les couvertures se sont rabattus sur l'unique échappatoire de Tiernvaël. L'air ne vient plus et ses battements de cœur ne se font plus entendre. Les yeux se ferment. Il se recroqueville pour retourner dans sa position fœtale. Ses pensées échappent à son contrôle et ses sens s'aiguisent vers la fin.
    Il semble prêt. Meurt-il ?

    Malheureusement non. Il se fait silencieux dans son tombeau, dans l'obscurité totale et n'a pour seule compagnie que de mauvais esprits dont l'humour est affligeant. Les voix sont stridentes et caressent l'épine du jeune homme avec une vieille pince rouillée manquant de le faire tressauter en chaque instant. Des bruits bizarres proviennent de la pièce. Panique.
    Peut-on sortir de là ? Comment ?

    Un ange arrive. Avec un joli geste il semble faire fuir les habitants infernaux du lieu. Le combat semble déjà gagné lorsqu'il est entamé et quelques instants plus tard, c'est l’accalmie. Tendu à l'extrême pour ressentir au plus profond de son âme les moindres soupirs de la jeune demoiselle. Des centaines d'images d'amour les unissent dans son imagination : des jardins prometteurs main dans la main, des nuits d'amour torrides, des sourires et des rires, des enfants qu'ils étreignent lors de longs voyages ...
    Les vivaient-elles ?


    MALHEUREUSEMENT NON. Non. Elle murmure la fin. Il a chaud. Chaque syllabe est entendue avec bien trop d'acuité dans la douleur aiguë du pauvre cœur arraché. Chacune d'elle c'est un peu plus de force pour déchirer son âme. Le souffle en est coupé net. La sueur le frigorifie. Les plaintes ne se font entendre que dans un horrible cri dans ses tempes cramoisies. Un haut-le-cœur lui brûle la gorge. Il tremble. C'en est fait. Elle n'est plus. Il a tenu. Bon ? Il meurt d'envie de tambouriner ce lit pour qu'il s'affaisse et défonce son crâne qui n'a de cesse de souffrir. Non. Il a envie de mourir. Instinctivement il se caresse les poignets. Si seulement il y avait une dague, ça serait réellement la fin car là il ne s'agit juste que de la fin des rêves. Il restait la vie et les cauchemars, les nuages gris et la pluie. Une larme coule le long de sa joue et il sanglote pendant un moment jusqu'à suffoquer.
    Comme un mort-vivant, il extirpe une main de l'endroit et se tire lentement comme à bout de force d'avoir trop bien compris la brune. C'était la fin ... Que c'était-il passé ? Qu'avait-il fait de mal ? Il est à genoux dans sa chambre, les yeux dans le vide. Chacun de ses objets est une lance brûlante de plus dans son être qui déjà se refroidit. Résigné, pâle comme un linge, il se redresse et s'enfuit laissant les portes ouvertes, les questions des servants sans réponse et son cheval sans directive dès lors qu'il apprend qu'elle a quitté Guingamp.

    Des heures plus tard, il semble sortir de sa torpeur sur la route. Piqué au vif il reconnaît la triste route de quand on part de chez elle. Il fonce soudain se disant qu'il pourra peut-être la rattraper. Son souffle s'accélère. Son coeur bat à la chamade. Il se dit que s'il la retrouve il ne la laissera jamais sortir de ses bras. La route s'ouvre. Le paysage naît devant lui : morne. Pas une poussière. Pas une trace. Juste une forêt humide et grouillant de mort enserrée par un brouillard épais.
    C'est alors qu'il saute de son cheval et dévale la pente comme un désespéré. Il lui en veut Pourquoi ? Pourquoi voulait-elle le crucifier de la sorte sur l'autel de l'amour ? Pourquoi lui avait-elle fait comprendre qu'elle l'aimait ? Qu'il avait une chance ? POURQUOI ?! Il bute contre une tourbière. Son visage tape contre une pierre à peine recueillie par des bras alertes. Sonné, il se laisse rouler sur le dos le temps de quelques secondes. La haine lui revient au grand galop. Il se retourne et martèle le roc de ses poings jusqu'à la peindre de son sang. La douleur physique semblait apaiser celle qu'il n'en pouvait plus de ressentir. Il hurla. En pleurs, tout en cessant de frapper. La force lui manquait. Il toussa encore un peu.

    Le Pessimiste retourna sur son cheval qui se mit en route pour son chez lui. Éreinté, il s'affalait sur sa monture qui partageait la moitié de sa tristesse. Petit à petit une explication se fait. Insidieusement, une revanche revêt des couleurs plus sombres encore jusqu'à dessiner sur son visage blafard où coule encore des larmes et des gouttes de transpiration, un sourire des plus mauvais. Tout cet endroit allait brûler. Et l'Ange ne serait alors que celui de la Peine. Oui. Elle ne serait plus que les ruines d'une désolation sans fin. Ses dents claquèrent d'une joie tourmentée et enfin il s'endormit en tremblant encore un peu.


      J'avais besoin de toi, Dana, souffle la réminiscence de cette journée.



    Dis-moi, Pelotine, dis-moi quelle est la voie.




Si tu me respectes
Ne me protège pas
Tu peux me le dire
Je peux gérer ça
Arrête de faire semblant parce qu'on s'effondre

Si tu laisses tomber
Alors fais-le, laisse tomber
C'est irrespectueux
La façon dont tu as géré ça
Ça n'en finit jamais, un peu comme courir partout

J'ai menti à mon cœur parce que je pensais que tu le
ressentais
Tu ne peux pas allumer un feu si la bougie a fondu
Non tu n'as pas à m'aimer si tu ne le veux pas
N'agis pas comme si je ne représentais rien
Mais si tu le fais, eh bien, tu ferais mieux

De retirer ton baiser
De retirer tes caresses
De ne pas prendre ce cœur
Et il ne me manque
Qu'une seule chose
Un tout nouveau départ[/r.p.]
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